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2.1.2. Panorama de l’offre : une grande diversité d’outils et d’usages

1 Commenter le paragraphe 1 1 Note à l’attention des relecteurs : cette sous-partie est encore incomplète. Elle ambitionne de présenter les grandes tendances de l’offre mais au vue de sa diversité, il est difficile de synthétiser. J’hésite encore entre plusieurs plans : présenter les grands ensembles, ou séparer fonctionnalités / solutions techniques / domaines… Tous les conseils sont bienvenus! 

2 Commenter le paragraphe 2 0 L’offre d’outils numériques d’annotation est en pleine expansion. La variété des solutions proposées reflète la diversité des approches de la pratique des annotations à l’ère numérique, qui dépasse largement celle de la note apposée en marge d’un texte et intègre, entre autres, la production de métadonnées, l’indexation, le partage et l’archivage des contenus. Les outils sont souvent conçus pour répondre à des besoins précis, dans des contextes d’utilisation définis et à des fins ciblées.

3 Commenter le paragraphe 3 7 Au cours de mon stage, j’ai dû produire un état de l’art des outils d’annotation. Voici les grandes tendances que j’ai identifiées :

  • Des outils d’annotation pour la lecture (sociale) : cherchant à investir pleinement les possibilités nouvelles ouvertes par le livre électronique, les diffuseurs sont de plus en plus nombreux à fournir des outils d’annotation à leurs lecteurs pour enregistrer leurs impressions de lecture. Certains intègrent la dimension sociale en proposant le partage des annotations à des fins conversationnelles (entre lecteurs ou avec l’auteur) et de recommandation. Cependant, ces contenus produits par l’usager sont souvent enfermés dans un format propriétaire et ne peuvent être partagés ou réutilisés en dehors de la plateforme du diffuseur. C’est notamment le cas d’Amazon et de Kobo.
    D’autres acteurs, à l’instar de l’Institut « Futur of the Book », recherchent une véritable innovation des pratiques de la lecture.
  • L’annotation à des fins pédagogiques : L’annotation fait partie des expérimentations sur l’apprentissage 2.0. : elle permet de fédérer les réflexions des apprenants face à une ressource ; de faciliter le dialogue avec l’enseignant ou encore la correction collaborative de travaux d’étudiants. Ainsi, plusieurs sociétés et centres d’éducation testent des outils d’annotation spécialement spécifiquement développés pour l’apprentissage scolaire.
  • L’annotation de la vidéo : l’annotation des flux vidéo est en plein essor : il s’agit d’offrir à l’usager un sommaire du contenu, un outil de réaction (commentaire) qui s’affiche directement sur l’image ou encore proposer des contenus hypertextes en marge du flux. L’annotation peut également servir l’indexation et la sémantisation du contenu. De nombreuses solutions techniques sont développées en ce sens : ainsi, l’IRI utilise le système « ligne du temps », YouTube affiche les commentaires dans la fenêtre d’affichage, la BBC a sémantisé ses contenus.
  • L’annotation des contenus sur internet : L’annotation s’impose depuis plusieurs années comme un moyen d’ajouter des métadonnées sur des ressources. Ainsi, les images de Flickr peuvent être taguées par les utilisateurs à l’aide de mots-clés, sur le principe de la folksonomie. Pour les plateformes qui hébergent une grande masse de données, il s’agit de pousser les utilisateurs à qualifier les contenus pour en faciliter l’exploitation par la machine et par les hommes. Cependant, dans leur grande majorité, ces formes d’annotation restent très frustes et n’intègrent pas les distinctions sémantiques (homonymie), tandis que le recours à des référentiels fortement structurés rebute l’internaute. Le web sémantique permet de contourner cette difficulté et certaines plateformes permettent désormais l’indexation via DBpédia. C’est notamment le cas de JocondeLab.
  • L’annotation des sciences de l’information et de la documentation : les outils d’annotation ont été très tôt intégrés aux logiciels de gestion des ressources, notamment dans le milieu des entreprises. L’annotation par le biais du commentaire ou de l’indexation est véritablement au service des techniques documentaires dans l’espace numérique où elle assiste le travail de management des données.
  • L’annotation dans la recherche : les outils d’annotation sont très développés dans les domaines des sciences dures (notamment médicales) où il faut brasser d’importantes masses de données, mais également dans le domaine de la linguistique où l’informatique est depuis longtemps au service de la recherche.
  • L’annotation pour l’écriture collaborative : la plupart des traitements de texte intègrent désormais des outils d’annotation pour une relecture efficace et collaborative des textes. Il existe également des web services uniquement consacrés à l’écriture collaborative ou à la relecture, où l’annotation occupe une place centrale.
  • L’annotation des contenus à des fins d’organisation personnelle : des outils d’annotation ont été développés pour permettre aux utilisateurs de retrouver dans l’espace numérique leurs habitudes de travail : surligneur, post-it et marque-pages virtuels adaptés à la lecture de PDF ou de page web. Il peut s’agir d’environnement complet, de web services ou de simples plug-ins étendant les fonctionnalités du navigateur ou d’un lecteur de PDF.

5 Commenter le paragraphe 5 5 Ce panorama illustre la grande diversité des outils tant sur le plan des fonctionnalités que des solutions techniques. Ainsi, si certains outils d’annotation ne forment que de simple « stabilo virtuel », d’autres, bien plus complexes, offrent de créer des annotations sémantiques sous forme de triplet RDF reposant sur des référentiels. Les usages imaginés sont tout aussi larges : de l’annotation à fin personnelle et privée à l’annotation collaborative et exposée. Les solutions techniques sont diverses : logiciels indépendants, fonctionnalité nativement intégrée dans un logiciel, web service, plug-in, bookmarklet…

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Source :http://johannadaniel.fr/memoire/?page_id=72&replytopara=1