Cet été, je rédigeais mon mémoire de fin d’études intitulé « les outils d’annotation et l’édition de corpus textuels pour la recherche en SHS« . Mon sujet s’y prêtant particulièrement, je me suis essayée à des pratiques d’écriture connectée, ce qui a suscité plusieurs échanges intéressants sur les réseaux sociaux. Comme je m’y étais alors engagée, je propose ici un retour d’expérience.
Pour tout avouer, mon mémoire de master 2 « technologies numériques appliquées à l’histoire » était mon quatrième mémoire en trois ans : j’avais donc déjà une expérience de l’exercice de rédaction. Connaissant de mes points forts et mes limites, je voulais me tester à l’écriture connectée en investissant les réseaux sociaux et en tenant un carnet de recherche en ligne. Parler sur internet de ses recherches en cours suscite des échanges, échanges qui permettent bien souvent d’aller encore plus loin dans l’investigation, de découvrir de nouvelles ressources et des interlocuteurs intéressés par les mêmes sujets. Et cela ne s’est pas démenti, même si je n’ai pas pu pousser l’exercice aussi loin que je l’aurais souhaité.
Plan du billet :
- Tweeter l’aventure du mémoire
- Carnet de recherche, un journal de bord du travail quotidien
- Ecriture exposée, écriture collaborative (CommentPress et Crocodoc)
Tweeter l’aventure du mémoire
Twitter est entré dans mon quotidien en 2011. Depuis cette date, je tweette ce que je lis, ce que je vois (expositions) et, bien sûr, ce sur quoi je travaille. C’est une manière de partager une passion, de rencontrer des gens aux centres d’intérêt similaires et de découvrir par eux. Si les échanges ouvrent souvent de nouvelles pistes de recherche et permettent d’affiner une réflexion sur un point précis, la veille sur Twitter est un terreau fertile pour la sérendipité. J’en avais déjà fait l’expérience durant mes travaux précédents et un sujet si ancré dans les DH se prêtait particulièrement à une médiatisation sur les réseaux sociaux. Et ce fut positif : c’est ainsi, par exemple, que j’ai rencontré Marc Jahjah, auteur du carnet de recherche Marginalia, qui achevait alors sa thèse intitulée « Le réseau, la marge et l’annotation« .
Twitter m’a aussi offert un cocon rassurant peuplé de bonnes âmes solidaires, jamais avares d’encouragements et toujours enclines à parler méthodologie. Je ne saurai jamais trop remercier mes followers et notamment la #teamredaction ! Publier régulièrement des photographies de mon espace de travail m’a permis d’archiver et de médiatiser et donc de mesurer l’avancement de mon travail. Dans ce processus, si le tweet s’adressait en partie à moi-même, la réponse d’un follower résonnait comme un encouragement. L’étudiant qui rédige est comme un coureur de marathon : l’effort physique est individuel, mais les encouragements du public sur les bascotés sont une source d’énergie et poussent à se surpasser, à dépasser ses propres limites. Et le moral, dans la course comme dans l’écriture, c’est important.
J’ai un album spécifique pour mes photos liées au #mémoire et à la méthodo . Ça me sert de journal de bord pic.twitter.com/th1kiVtcpv
— Joh Peccadille (@peccadille) 17 Septembre 2014
Parler méthodologie de la recherche sur Twitter suscite les échanges au-delà des frontières disciplinaires, institutionnelles et générationnelles. Le dialogue est facilité : il est possible d’interpeller un professeur ou un spécialiste, le fossé entre doctorant et master est comblé. Les conversations étant visibles de tous, l’échange profite à la communauté : un même twittos peut à la fois demander et prodiguer des conseils. Sur le plan de la méthodologie, je dois beaucoup aux échanges avec Emilien Ruiz (@mXli1) et Franziska Heimburger (@FHeimburger).
Carnet de recherche
Depuis mon M2 de recherche en muséologie, je lis régulièrement des carnets de recherche et en particulier la boîte à outils des historiens, devenir historien-ne et l’atelier des icônes (devenu L’image sociale). Forte de mes propres pratiques de blogging sur Orion en aéroplane, je voulais m’essayer aux carnets de recherche, car je savais les nombreux avantages que l’on peut en tirer. Dévoiler son cabinet de travail, l’offrir au regard, c’est s’obliger à le tenir en ordre. Écrire un billet sur un aspect de sa recherche implique de mettre à plat ses idées, de faire le point sur son avancement, dans le but de rendre sa réflexion clairement perceptible par un tiers. L’effort d’énonciation fourni à cette occasion est acquis : c’est cela de pris sur la rédaction finale ! La publication régulière sur un carnet de recherche m’apparaît comme une bonne pratique « d’hygiène intellectuelle », qui évite de toujours tout repousser à plus tard.
Un espace d’échange inter-classe
Dans un premier temps, mon carnet de recherche a pris place dans un projet collectif, celui d’un blog de classe. Le stage de fin d’année éclatant les effectifs du master aux quatre coins de la France (et même du monde!), nous avions décidé de la création d’un espace de publication collectif où chacun d’entre nous publierait un compte-rendu de son stage, ferait part aux autres de ses découvertes et de ses interrogations. Il s’agissait de maintenir un rythme régulier d’écriture, de s’entraider face aux difficultés rencontrées dans nos missions et de mutualiser nos connaissances, afin d’apprendre les uns des autres.
Il s’agissait d’un outil conçu par et pour les élèves : l’entrée était protégée par un mot de passe et seuls les rédacteurs y avaient accès.
Notre carnet collectif a bien démarré : durant les trois premiers mois de stage, une trentaine de billets ont été publiés par 13 étudiants (sur 20!). Ces billets, ont comme nous l’avions attendu, suscité des discussions et entraides. Cependant, plus la période de rédaction du mémoire approchait, moins nous étions enclins à publier régulièrement. Il s’agit d’un phénomène fréquent, déjà pointé par André Gunthert : « J’ai déjà eu l’occasion à plusieurs reprises de voir des étudiants que j’avais formés à la micro-publication revenir à leurs mauvaises habitudes au moment de la rédaction de la thèse: abandonner l’exposition à la conversation, revenir à la réflexion solitaire – et au fichier Word -, pour satisfaire aux exigences de l’institution.«
Dans le cas de notre « groupe-classe », les échanges se sont alors recentrés sur Facebook, où nous avions également créé un groupe : la discussion y était plus aisée, les digressions aussi. En bref, l’échange y était moins construit, moins soigné, mais plus spontané et réactif.
Vers un carnet « perso »
De mon côté, je multipliais sur Twitter les échanges autour de mon mémoire : j’ai donc rapatrié mes articles vers ce carnet, « Isidore et Ganesh », que j’ai créé en juillet, alors que mon stage s’achevait. Mon sujet, qui exigeait une réflexion approfondie sur les pratiques de la recherche en SHS et notamment sur les nouvelles pratiques collaboratives, m’y incitait fortement.
Au moment du rendu de mon mémoire, le carnet comptait seize billets (dont trois rapatriés du blog de classe), répartis comme il suit :
- sept billets à propos de mon stage et/ou de mon sujet de mémoire
- quatre billets concernant une rencontre professionnelle à laquelle j’avais assisté (la pré-conférence de l’IFLA) indépendamment de mon stage et sans connexion avec mon mémoire
- trois billets traitant de méthodologie, où j’analysais et exposais mes pratiques
- un compte-rendu sur une édition électronique réalisée durant l’année scolaire
Il m’est difficile d’évaluer l’impact que le carnet a eu sur ma phase de rédaction. Il est vrai que j’ai été pressée par le temps et que je n’ai pas pu publier aussi régulièrement que je l’aurais souhaité. Néanmoins, avec le recul, je peux cerner cinq points positifs du carnet :
- La publication sur le carnet, même si elle est restée limitée, m’a obligé à formuler une première fois mes idées, à les exposer à la critique. Au moment de la rédaction du mémoire, j’ai régulièrement re-consulté ces billets, qui ont formé une véritable aide pour me « débloquer » quand les mots ne venaient pas ;
- Suite à la publication de certains billets, j’ai eu des retours, par commentaires, mails ou oralement. Ces retours m’ont permis d’aller plus loin et d’affiner ma pensée sur certains points. Lorsque j’ai publié une présentation du projet Digital Mellini, j’ai eu la joie de recevoir un commentaire de Susan Edwards, une des actrices de ce programme de recherche au Getty ;
- Ecrire les comptes-rendus de la pré-conférence de l’IFLA a été une agréable récréation, voire une véritable bouffée d’air frais pendant la rédaction du mémoire. Faire une pause, travailler sur autre chose permet de revenir avec un regard neuf sur son sujet de recherche ;
- Enfin, il y a la satisfaction de la fréquentation : les compteurs ont enregistré près de 2500 pages vues durant la phase de rédaction (août), ce qui est un score honorable pour un carnet de recherche en démarrage ;
- Autre satisfaction, celle d’avoir été utile à autrui : mes billets de méthodologie ont été lus par d’autres étudiants de master, qui y ont trouvé matière d’intérêt.
Ecriture exposée, écriture collaborative
La tenue du carnet n’était qu’une activité périphérique en regard de la tâche centrale de mon été : la rédaction de mon mémoire. Mon stage s’achevait le 31 juillet et je disposais d’un peu plus d’un mois pour écrire 130 pages. Heureusement, j’avais commencé à écrire un peu en amont et, surtout, j’avais noté au fur et à mesure mes lectures dans Zotero et Github, et consigné tout ce qui me passait par la tête dans des dossiers bien classés. J’avais également établi mon plan assez tôt.
Malheureusement, je n’ai pas parfaitement noté la chronologie de ce travail et il m’est difficile, sans une fouille approfondie dans ma mémoire numérique (tweets, photographies de mon espace de travail, versioning de mes fichiers), d’évaluer le temps passé à chaque étape. C’est bien dommage, d’ailleurs.
Papier, numérique, papier, numérique : itération de la rédaction
Tout au long de mon stage, j’ai accumulé des notes papier et numériques. Régulièrement relues, classées et corrigées, elles étaient conservées dans des dossiers papier et dans des dossiers numériques sur Dropbox et Github, parfois accompagnées de mes sources documentaires (articles et livres photocopiés ou nativement numériques). Je tenais également à jour ma bibliothèque Zotero.
Avant de me lancer dans la rédaction, j’ai beaucoup manipulé cette documentation, afin d’établir un plan extrêmement détaillé : chaque idée à développer était inscrite sur un post-it, que j’organisais en arborescence, visualisant ainsi mon plan. Ce plan sur post-it, qui se déployait sur ma porte, me servait de guide dans l’écriture. A chaque partie et sous-partie correspondait un dossier physique et numérique, que je mobilisais pour l’écriture.
Ayant des difficultés à rédiger d’une traite, je travaille par brouillons successifs, de plus en plus élaborés : de la structure sur post-it, je tire une trame rédigée, que je saisis puis imprime. Je corrige ensuite ce premier brouillon imprimé, l’enrichissant et l’étoffant. Je travaille ainsi en plusieurs cycles itératifs, durant lesquels mon texte prend forme. En général, je vais et viens d’une partie très avancée à une partie en friche. Quand j’estime qu’une partie est correcte, je laisse reposer quelques jours avant d’y revenir avec un oeil neuf. J’ai essayé, sans succès, de me passer du papier : je suppose que j’ai besoin de la feuille pour réfléchir. Chaque nouvel état de mon travail est versionné et archivé, afin de pouvoir revenir en arrière si nécessaire, comme je l’explique dans cette note.
Écriture exposée, le travail annoté : expérimentation de CommentPress
Je m’étais fixé un calendrier de rédaction, que j’ai plus ou moins respecté (j’ai usé de mes dix jours de réserves laissés de côté par précaution). Cela ne m’a pas empêché de finir en catastrophe : je n’avais pas assez réfléchi à ma troisième partie et mes notes étaient bien moins nombreuses que pour les parties précédentes.
A mesure que mon mémoire prenait forme, j’en publiais les fragments, même si ceux-ci n’étaient pas tout à fait achevés, afin d’être relue, commentée, corrigée. Il s’agissait pour moi de me forcer à arrêter les choses. C’était aussi l’occasion d’expérimenter l’écriture exposée comme pratique méthodologique et de tester un outil d’annotation. Ainsi, mon mémoire devenait lui-même un terrain d’expérimentation de mon sujet de recherche ! Si je les ai évoquées lors de ma soutenance, les conclusions de cette expérimentation n’apparaissent évidemment pas dans mon volume de texte, c’est donc ici que je vais les exposer.
Lorsque j’ai décidé d’ouvrir un espace où publier la version alpha de mon mémoire, j’envisageai d’y implémenter Annotator. Outre sa légerté, cette solution offrait de pouvoir annoter et pointer précisément n’importe quel fragment (une lettre, un mot, une phrase, un paragraphe ou une image). Malheureusement, le module Annotator pour WordPress ne fonctionnait pas avec la version 3.0 de WordPress. Après un rapide comparatif des autres outils développés pour WordPress, j’ai opté pour CommentPress, déjà utilisé par Alexandre Monnin pour la version en ligne de sa thèse.
Sur le plan méthodologique, l’expérience fut très satisfaisante, même si je n’ai pas eu le temps de publier en alpha la troisième partie de mon mémoire. Un peu plus de 400 commentaires ont été déposés par huit commentateurs, que je remercie encore une fois, pour le temps qu’ils ont pris à me lire et me commenter. Leurs remarques ont beaucoup apporté à ma réflexion et à la qualité de mon rendu final.
Étant donné l’intérêt de cette expérience, il me semble important de préciser quelques données. Parmi ces huit commentateurs, je connaissais IRL trois d’entre eux : mon maître de stage, Emmanuel, et deux camarades d’école (Anne-Cécile et Anaïs). J’échangeais via Twitter avec quatre des commentateurs depuis plusieurs mois déjà (Monsieur J, Mathieu Saby, Jean Luc Cougy, Jean-Michel Girardot). A la suite de ma soutenance, j’ai rencontré IRL deux d’entre eux. Enfin, le dernier commentateur, Karl, était le seul que je ne connaissais pas. Il a été invité à participer par Monsieur J, qui connaissait son expertise à propos du W3C. Outre ces commentateurs, j’ai également reçu des retours par mail, suite à un échange plus classique de fichiers texte.
Selon les correcteurs, les remarques portaient sur la forme (expression et formulation, orthographe, typographie) ou sur le fond (signaler une erreur ou une incohérence, demander une précision, apporter un complément). Statistiquement, les commentaires concernaient plus la forme que le fond. À propos de ces derniers, très localisés dans les chapitres 2.1 et 2.2., les remarques étaient surtout d’ordre technique : elles pointaient des imprécisions dans le vocabulaire employé voire des contresens.
La diversité d’horizon des commentateurs était une vraie richesse. La moitié d’entre eux n’étaient pas familiers de mon sujet (notamment sur la partie technique) : leurs retours permettaient de s’assurer de la lisibilité de mon travail. Ils pointaient systématiquement les anglicismes et le jargon, soulignaient les parties obscures pour le néophyte. Cela m’a permis de réajuster mon propos. A l’opposé, certains commentateurs apportaient une expertise sur des points techniques très précis. Ainsi, les commentaires de Karl sont localisés dans la partie « 2.1.3. Standards et interopérabilité » et « 2.2.2. Éléments d’évaluation » où il commente depuis son point de vue de spécialiste sur le W3C et les logiques de normalisation.
L’espace d’écriture et l’outil d’annotation ont donc été un véritable atout pour échanger autour de mon texte « work in progress », en particulier avec mon maître de stage qui a ainsi pu suivre l’évolution de mon travail. Ses remarques sur le texte étaient le support de discussion lors de nos réunions.
Sur le plan de l’ergonomie et de l’expérience utilisateur, je suis en revanche assez déçue du module CommentPress. La séparation de l’espace de visualisation en trois colonnes est assez intéressante : la présence du sommaire à gauche offre une navigation aisée au sein du texte. En revanche, la lecture des commentaires est très fastidieuse, comme l’enregistrement d’une nouvelle remarque. Les commentaires pointent vers un paragraphe et ne peuvent pas cibler un fragment de celui-ci.
Alors que j’envisageai un espace d’écriture versionné dans lequel je puisse corriger « en live » le texte et archiver à mesure les commentaires (notamment sur l’orthographe), la structure de CommentPress s’est révélée beaucoup plus contraignante, si bien que j’ai renoncé à modifier mon texte dans cet espace. De même, il était trop fastidieux de répondre à tous les commentaires. J’ai donc attendu d’avoir cumulé un maximum de remarques pour corriger à la main mon tapuscrit imprimé, puis j’ai intégré ces corrections dans mon traitement de texte classique.
Dans l’urgence de la dernière ligne droite, la troisième partie n’a pas été versée dans l’espace d’écriture en ligne mais sur Google Doc où elle a été corrigée uniquement sur la forme par des proches.
Relire la version définitive : Crocodoc
Une fois le mémoire rendu à l’École des Chartes, il est apparu qu’un certain nombre de coquilles, notamment typographiques, étaient passées dans les mailles du filet. Il y avait un gros travail de relecture méticuleuse, effectué par Jean-Michel Girardot et ma mère. Pour cette ultime relecture, j’ai adopté un autre outil, très prometteur, que j’avais découvert sur le site du master archinfo de l’ENS Lyon : Crocodoc. Il s’agit d’un service web qui encapsule des documents PDF et propose des outils d’annotation assez précis. J’ai trouvé l’utilisation du service aisée et ergonomique, quoi que les serveurs manquent parfois de réactivité. C’est assurément un outil que je réutiliserai.
Cette expérimentation, menée de mai à septembre, m’a convaincue de l’utilité (s’il fallait encore me convaincre !) d’exposer et de communiquer sur son travail en cours, bien que les outils et méthodologies soient encore à affiner. Et vous, avez-vous déjà testé des outils d’écriture collaboratifs ? Quelle est votre expérience ?
Bravo pour le job, et le compte rendu ! Très impressionnant.
Le wiki est un excellent outil d’écriture collaborative.
Impressionnante méthode de travail… Mais peut-être un peu trop compliquée ? A mon avis, tu devrais supprimer totalement la phase post-it. Ce détour par le papier montre en effet, me semble-t-il, que ton processus n’est pas encore totalement abouti. Personnellement, j’en utilise (très modestement et très empiriquement) un bien plus simple : au départ de tout projet, qu’il doive faire 10 ou 800 pages, je jette les idées qui me viennent dans un document traitement de texte unique. Puis je leur attribue des niveaux de titre et je crée à partir d’eux une table des matières automatique qui me sert de plan (et de post-it !). Dès lors, j’enrichis et restructure en permanence ce canevas primitif qui se développe comme un organisme vivant : certaines branches prennent un développement inattendu, d’autres se déplacent, d’autres meurent faute d’aliments. Et au bout d’un temps variable, j’obtiens naturellement un produit fini.
Démarche de partage méthodologique passionnante. À mon sens le crayon/papier et le numérique sont totalement complémentaires — pourquoi donc supprimer totalement nos carrés de couleur — le plaisir de noter dans l’instant (carnet, post-it, coin de nappe en papier…) et l’usage méthodologique de ces notes. J’imagine que vous avez approché pas mal de choses, mais faire un tel mémoire avec tant de notes… avez-vous été voir côté Scrivener pour mettre tout cela en place et leur petite application de notes/cartographie Scapple (bien plus ouverte que tous les logiciels de mindmapping). Et puisque vous êtes sur Mac, n’avez-vous pas eu envie de sonner chez Mark Bernstein pour une dégustation Tinderbox ? (http://www.eastgate.com/Tinderbox/). Encore bravo pour cette démarche.
Merci d’avoir pris le temps de faire tous ces retours c’est très enrichissant, et motivant pour se diriger vers des outils de rédaction moins courants mais plus efficaces !